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Fortdu succès de Batman (le plus gros dans l'histoire de la Warner), Tim Burton gagne définitivement la confiance des compagnies de production et peut se tourner vers des projets qui lui tiennent vraiment à coeur. C'est pourquoi il s'attaque avec la romancière Caroline Thomson à l'écriture d'un scénario racontant l'histoire d'un personnage Edwardaux mains d'argent est un film qui va vous faire rire Et pleurer ! Il y a des scènes hilarantes, comme celles où le personnage principal joue les coiffeurs pour chien, puis pour femmes Edwardaux mains d'argent Bande-annonce (2) VO . Ma scène préférée N°90 - Mia Wasikowska . Top 5 N°107 - Les romances avec un monstre . Top 5 N°194 - Les griffes de métal . Top 5 N°291 - Top 5 N°291 - Les meilleurs films de 1991 selon les spectateurs . Philippe Manoeuvre Interview : American Trip, L'Amour en quatrième vitesse, Amour frénétique, Les Edwardaux mains d'argent. à vendre pour 700.000 dollars. La maison de 130 mètres carrés est située dans la ville de Lutz, dans la région de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography Linventeur : Vincent PRICE. Synopsis. Peg, charmante vendeuse de cosmétiques à domicile, découvre dans un château isolé un jeune garçon hagard et apeuré. Mais Edward n’est pas un garçon comme les autres : il a des ciseaux à la place des mains. Son inventeur excentrique est mort avant d’avoir pu lui offrir de vraies mains. Site De Rencontre Pour Senior France. Accueil TV & Son TV & Vidéoprojecteurs Lecteur Blu-ray Testé le 16/12/09 Edward aux mains d'argent Blu-ray au meilleur prix Résumé du test Edward aux mains d'argent Blu-ray Historique de la notation Note précédente Note de la rédaction Extrait du testUn film tel que Edward aux mains d'argent méritait mieux que le peu de soin apporté à son édition Blu-ray master non retapé pour l'occasion, des bonus peu recherchés, un VF en DTS mi débit, aucune interactivité particulière, et surtout, désormais, l'attente d'une véritable réédition HD avec restauration totale ! Fiche technique / caractéristiques Disponibilité DVD/Blu-ray Disc Oui / Oui Genre Fantastique Réalisateur Tim Burton BeetleJuice, Les noces funèbres Acteurs Johnny Deep, Winona Ryder Format Pistes audio VF en DTS mi-débit, 768 KbpsVO en DTS-HD Master Audio en Date de sortie 1991-04-10 Date de mise en vente 2008-01-04 3D Non Meilleurs prix Produits alternatifs Publications qui peuvent vous intéresser CINÉMA — Analysons le scénario du film Edward aux mains d’argent 1991 comment dose-t-il sa fantaisie ?À partir de quand une histoire devient-elle trop irréaliste pour parvenir à nous captiver ?Info Cet article retranscrit un épisode du podcast “Comment c’est raconté ?”, disponible sur Youtube, iTunes, Soundcloud et services de podcast par ! Et bienvenue dans ce 21ème numéro de “Comment c’est raconté ?”, le podcast qui déconstruit les scénarios un dimanche sur deux. Content de vous retrouver en cette rentrée 2018–2019. Aujourd’hui, aiguisons nos classiques américains avec Edward aux mains d’argent, comédie fantastique si ce n’est dramatique réalisée par Tim Burton, écrite par ce dernier et Caroline Thompson, sorti en avril 91 au cinéma. Nous nous demanderons comment et jusqu’où un personnage irréel parvient-il à nous émouvoir et à nous n’est pas un garçon ordinaire. Création d’un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d’avoir pu terminer son œuvre, ainsi Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Extrait de la bande toujours, mieux vaut vous prévenir attention Ça vous est déjà arrivé, qu’un film ne vous emporte pas, faute de réalisme, de cohérence, de probabilité ou que sais-je de cet ordre ?Il n’est pas évident de traiter de ce sujet, car sa finalité n’est pas personnes dont je fais partie ont adoré BlacKkKlansman pour son humour et ses scènes d’ironie, là où d’autres ont été complètement refroidis par ses incohérences personnes dont je fais moins partie ont adoré Les Garçons Sauvages pour sa liberté de narration, son esthétisme, sa symbolique défiant les genres, là où d’autres n’ont juste rien compris, faute de la moindre once de réalisme, entre personnes dont je fais encore moins partie ont adoré l’impertinent et déjanté High Rise, pour son onirisme et sa satire sans concession, là où d’autres ont simplement subi un flot improbable de scènes caricature et résume évidemment les points de vue possibles à l’égard de ces trois films, notons simplement qu’il paraît difficile d’expliquer ce qui, dans une fiction donnée, emporte la conviction du spectateur ou non, si ce n’est le goût et les couleurs ?En fait… Pas vraiment, ou en tout cas pas CONSENTIE D’INCRÉDULITÉNotre précieuse participation active à un récit compte en grande partie sur notre relative suspension consentie d’incrédulité », expression un peu compliquée — que j’avais brièvement évoquée pour l’épisode 3 dédié au film Réalité — mais plus simple qu’elle en a l’air et que vous connaissez sûrement. On pourrait résumer ce phénomène par un spectateur mettant de côté son scepticisme pour recevoir une œuvre, comme s’il s’agissait de la réalité, afin d’échapper temporairement à cette exemple, on sait que les super-héros n’existent pas, que les dinosaures ont disparu, que les créatures fantastiques sont par définition irréelles, pourtant en 2018 on s’est laissé parfois apprécier un Avengers, un Jurassic World ou La Forme de l’ encore, à chacun son scepticisme et à chacun sa capacité à en faire abstraction ou non, suivant ses goûts propres, mais, comme nous allons voir, la construction d’un scénario a sa part de accordons-nous sur une chose ce qui se passe dans Edward aux mains d’argent est impossible. Un humain créé par un inventeur, c’est impossible. Un humain qui vit seul reclus sans ressources pendant des années, c’est impossible aussi. Un humain avec des lames à la place des doigts, c’est impossible également. Alors, pourquoi le public s’autorise-t-il à croire à Edward aux mains d’argent, attribuant en moyenne presque 8/10 au film sur SensCritique ?Vous l’aurez compris avec le titre de ce numéro, il est avant question de nuance entre possibilité, probabilité et ET COHÉRENCEDans Poétique, Aristote observe qu’il vaut mieux raconter des histoires impossibles mais vraisemblables, que des histoires possibles mais qui n’entrainent pas la conviction.© 20th Century Fox FranceAutrement dit, le fait qu’un film soit impossible n’a pas vraiment d’incidence sur notre suspension consentie d’incrédulité. En revanche, s’il s’avère improbable, invraisemblable… là ça pose attention aux chances qu’une situation a d’arriver. Si par exemple les ennemis de la Planète des Singes Suprématie se voient ensevelis par une fortuite avalanche digne des plus tristes Deux Ex Machina, combien y avait-il de chances pour que cela arrive ? Une sur cent ? Deux sur cent ? Même pas ? Tellement peu qu’on n’y croit pas, et on a tendance dans ces situations à échapper un comme par hasard ».En revanche combien y-a-t-il de chances que vous croisiez un mec avec des lames en guise de doigt, en bas de chez vous ? Là, clairement, zéro sur cent. Mais dans un film ça ça pour dire que les événements d’un film bravent notre scepticisme lorsqu’ils n’ont aucune chance d’arriver, mais pas quand ils en ont très peu. On trouve ça trop facile, on trouve ça improbable, invraisemblable. La crédibilité, reformule William Goldman dans Adventures in the Screen Trade, importe plus que le tout cela nous mène à un paradoxe assez intéressant d’ailleurs. Des rebondissements tirés de faits réels — donc réels en plus d’être possibles — peuvent ne pas nous convaincre. Pensez à tous les spectateurs qui, au visionnage du Loup de Wall Street, ont décroché face à cette succession invraisemblable de situations extrêmes. Rien de ce film ne semble probable, ce n’est pas impossible non plus, mais les chances que tout cela arrive à un seul homme sont si minces… Pourtant, vous le savez sûrement, la majorité des rebondissements de ce film est tirée de faits paradoxe est soulevé par Vincent Robert, dans son manuel d’écriture d’enquêtes criminelles intitulé En Quête d’Émotions. Si on a tendance à pointer parfois que la réalité dépasse la fiction, elle la dépasse importe que les événements d’un film soient arrivés ou non, si vous n’y croyez pas, vous n’y croyez pas. Et ce malgré-même, parfois, la mention tirée d’une histoire vraie » en introduction. Comme le formule Aristote, ne relatons pas ce qui a eu lieu, mais ce à quoi on pourrait s’attendre. J’insiste sur le conditionnel, hein, car relater ce à quoi on s’attend tout court mènera à un film prévisible et pour résumer, si c’est impossible on s’en fout, si c’est possible voire réel on s’en fout aussi, la seule question importante demeure est-ce probable, est-ce vraisemblable ?Est-ce probable qu’un personnage avec des lames en guise de doigts crève son matelas à eau par inadvertance, entaille malgré lui le visage d’un garçon qu’il veut prendre dans ses bras, fasse griller au barbecue des aliments empalés sur ses doigts, se passionne pour la sculpture de haies, de glace, puis de coupes de cheveux, bah… Oui, plutôt. Sa situation est impossible, mais ce qui en résulte dans le film est parfaitement probable, et même parfaitement cohérent. D’ailleurs, la cohérence, fois réglée la question du possible/impossible, et celle du probable/improbable, demeure celle de la cohérence.© 20th Century Fox FranceET LA COHÉRENCE LÀ-DEDANS ?Parmi les choix narratifs que l’on peut reprocher à une histoire, figurent, d’après Aristote, les péripéties contradictoires, donc incohérentes, quoi. Une fois les règles magiques » d’une œuvre fixées, il conviendra d’être cohérent en s’y tenant, et de ne pas créer de l’impossible dans cet impossible, là ça ne fonctionnera Edward débarquait dans le village avec une certaine aisance, une certaine assurance, ce ne serait pas cohérent, on n’y croirait pas, vu qu’il a vécu en ermite depuis toujours. Qu’il ait survécu pendant tout ce temps dans ces conditions, comme je le disais, c’est impossible, mais une fois que l’on a accepté cela, alors on exige inconsciemment qu’Edward ne soit pas adapté au monde réel, tout simplement car cela serait cohérent. Et heureusement, Burton et Thompson ont écrit le film dans ce cette question de cohérence intrinsèque s’applique tout autant aux récits impossibles qu’aux récits possibles. Elle s’applique à tous les récits en fait. Invité dans le podcast Nouvelle Ecole, l’impitoyable critique répondant au doux nom d’Odieux Connard parle de cette importance dans un récit, de se mettre à la place des personnages que l’on écrit, en se demandant si dans telle ou telle situation, ils pourraient faire mieux ? Il n’est pas forcément question de films de science-fiction, de films fantastiques ou impossibles d’une manière générale, prenez n’importe quel film complètement réaliste. Pourquoi Adam Driver, pour revenir à BlacKkKlansman, ne répond-il pas au téléphone en plus d’infiltrer le Klan ? Comme ça les antagonistes ne noteront pas que la voix irl du personnage et celle du téléphone ne correspondent pas. Le film est possible, réel, mais il n’est pas cohérent. Cette incohérence permet juste au personnage campé par John David Washington de rester personnage principal du récit en répondant LUI au téléphone, et donc en gardant l’affaire en outre, pour revenir à la question des goûts et des couleurs, on aura vite-fait de rationaliser, d’excuser l’incohérence d’un film par toute sorte de théories farfelues, si on aime cette œuvre et qu’on a envie de la défendre, parfois au moyen de symbolismes alambiqués. Personnellement j’excuse les incohérences du film de Spike Lee tout simplement car je me suis bien marré. Ça peut suffire, dans une certaine mesure.© 20th Century Fox FranceEt puis la recherche de cohérence a ses limites bien sûr. Comment Edward peut-il se souvenir de sa conception, lors de son premier flashback, s’il n’existait pas encore à ce moment-là ? Pourquoi ne place-t-il pas de protections en plastique sur ses couteaux pour éviter les accidents ? Pourquoi sculpte-t-il des dinosaures et des anges, s’il n’a jamais eu accès à la culture, depuis son manoir isolé ? Tout récit, qui plus est fantastique, poussé dans ses retranchements, dévoilera certaines failles. Tant qu’elles ne nous choquent pas spécialement, et c’est le cas ici, elles n’importent d’une manière générale, une fois l’impossible établi, n’y ajoutons de l’incohérent ou de l’impossible à l’intérieur, pas plus que de l’improbable d’ailleurs, lui on n’en veut jamais. Mais n’ajoutons pas non plus de l’impossible à côté, ou pas COUP… OPEN BAR POUR L’IMPOSSIBILE ?Dans son manuel Save the Cat, Blake Snyder prévient les scénaristes, à travers un principe qu’il nomme Double Mumbo Jumbo », qu’un scénario ne peut contenir qu’un seul élément magique ou impossible, après quoi le spectateur cessera surement de suspendre sa quand il dit un élément », on va dire un élément global. Car dans Avatar, il y a 36 000 phénomènes et créatures irréels, donc globalement disons que l’élément impossible est la planète en même dans Edward aux mains d’argent, j’énonçais précédemment toutes les prémisses impossibles de ce film, elles se voient toutes contenues dans la simple et unique impossibilité qu’un humain soit créé par un inventeur. À partir de là, cet humain présente tout un tas de caractéristiques revanche, si par la suite, au fil du récit, on constate que certains personnages lisent dans les pensées, que d’autres peuvent faire remonter temps, et que les chiens crachent du feu, on ne saura plus trop à quoi se raccrocher, on ne fera plus confiance au film, notre scepticisme reviendra en malheureusement subit cet effet, face au film Vice-Versa des studios Pixar. Ça ne m’a pas gâché non plus le visionnage, mais de voir les personnages parcourir successivement plein de mondes impossibles avec chacun ses règles, provoque une accumulation continuelle de nouvelles règles à intégrer, et du coup je n’étais plus vraiment investi dans l’histoire, je la voyais défiler sous mes yeux passivement, car au final, n’importe quand, un truc magique sorti de nul part pourra nous ne sommes pas tous capables d’accepter la même quantité d’impossible, et certaines œuvres ont même pour principe, pour style artistique, d’accumuler un maximum de phénomènes impossibles, cela peut s’avérer ludique et le plus souvent, si un récit rabat les cartes, reconfigure son contexte toutes les trois scènes, le spectateur peut se fatiguer à devoir constamment s’adapter à l’ conclure du coup sur cette triptyque, Edward aux mains d’argent est un film impossible, probable et cohérent. Ou, formulé autrement, un film irréel, vraisemblable et logique.© 20th Century Fox FranceTROIS NOTIONS SI FONDAMENTALES QUE CELA ?Cela dit, on ne peut pas se contenter de cette observation. Dans les numéros 9 et 17 de Comment c’est raconté, que je vous invite à ré-écouter, consacrés respectivement à Gravity et à Juste la fin du monde, j’évoque la dichotomie entre histoire et intrigue, donc entre émotions et action. D’ailleurs pardonnez-moi, mais j’emploie régulièrement le mot histoire pour parler d’intrigue, et réciproquement, nous le faisons surement tous, c’est pourquoi je vais préférer ici parler d’émotion et d’action, pour que cela soit plus possibilité, la probabilité, la cohérence, sont avant tout affaire d’action. Ils régissent les péripéties d’un récit, non pas ce qui nous émeut, mais ce qui nous il n’est plus à démontrer que le plus important dans un film reste l’émotion, l’humain. Et cela relève moins de ces questions cartésiennes de possibilité, de probabilité et de pourra alors dissocier ici ce qu’on raconte, de comment on le raconte. Edward aux mains d’argent raconte l’histoire de la différence, comme une bonne partie de l’œuvre de différence est dévisagée du regard, comme le fils de Peg dévisage Edward durant son premier repas. La différence est exploitée, comme le petit ami de Kim envoie Edward déjouer une serrure, ou Joyce cherche à lancer un salon de coiffure avec les compétences d’Edward. La différence est remise en question, comme tous ces personnages qui proposent à Edward de voir un médecin. La différence est crainte, comme lorsque Kim rencontre Edward pour la première fois. La différence est scrutée, comme la scène de barbecue où les convives bombardent Edward de questions et de remarques qu’ils projettent sur lui. Une personne est parfois aimée pour sa différence et non pour qui elle est, comme quand la classe du fils de Peg applaudit la démonstration d’Edward à l’école, ou quand le village sollicite Edward pour ses sculptures d’espaces verts, ou quand Joyce veut coucher avec ce dernier juste pour l’expérience. La différence est désignée coupable, comme lorsqu’Edward essaye d’aider l’enfant qu’il vient de sauver, et qu’on le taxe d’agresseur. La différence est sacralisée, comme lorsqu’une voisine de Peg pour le moins religieuse taxe Edward de fils de Satan ou que la liste se poursuit, tout cela pour dire que le caractère impossible d’un film, en l’occurence des lames en guise doigts, constitue comment il est raconté, et non ce qu’il raconte, en l’occurrence la même histoire aurait pu être au contée dans le monde réel, avec des personnes victimes d’oppressions diverses, ou des personnes considérées comme donc pas de rappeler, ça ne mange pas de pain, que ce qui procure à un film sa force restera avant tout ce qu’il raconte, et non comment il le raconte, donc s’il est probable, logique ou possible.© 20th Century Fox FranceFondu au noir pour ce 21ème numéro de “Comment c’est raconté ?”, merci pour votre écoute, j’espère qu’il vous aura intéressé !Retrouvez tous les liens du podcast sur dont Facebook, Insta’, tout ça, mais encore et surtout iTunes pour ce-dernier je vous invite à laisser 5 étoiles et un commentaire — c’est très im-por-tant pour le référencement du podcast, podcast dont l’habillage musical était signé Rémi Lesueur je le rappelle, et l’ m’appelle Baptiste Rambaud, disponible sur Twitter pour répondre à vos questions, à vos réactions, et vous donne rendez-vous donc dans 2 semaines, pour la 22ème séance. Tchao ! 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID i0GYgDYcnn5ABXDwZ8FiS2UQ3l9hp6Z8pQMAV091tHHbOZ023e2etg== Pop Culture Publié le 9 Mars 2022 à 12h09 Tim Burton aura toujours su nous faire rêvasser… Et il faut dire qu’Edward aux mains d’argent, c’est un film que l’on portera toujours dans notre cœur. Depuis peu, la maison qui a servi de décor est en vente ! Seriez-vous prêts à faire vos bagages pour la Floride ? Johnny Depp et Winona Ryder nous ont fait rêver toute notre enfance. Devant cette maison mythique, aux buissons en spirale, avec sa façade toute blanche sous les flocons de neige. Et qu’on se le dise le matelas d’eau dans la chambre de Kim, c’est un peu devenu un but de vie pour tous les ados des années 90. Un seul coup de ses machins et vous imaginez ce qu’il pourrait faire » Et si on vous disait qu’il était désormais possible de vivre dans cette maison culte ? Century 21 a mis en vente la bâtisse de 133 m2 située aux Etats-Unis, dans la ville de Lutz en Floride. Le prix ? 700 000 dollars 642 000 euros, tout compris les objets à l’intérieur sont vendus avec. Trois chambres, deux salles de bains, deux jardins… Il y a de quoi faire ! Et pour rester dans le thème tout plein de photos, peintures, et produits dérivés d’Edward aux mains d’argent. Peut-être un peu creepy, mais évidemment, les acheteurs seront maître de leur déco après l’achat ! Edward aux mains d'argent titre original Edward Scissorhands est un film américain sorti en 1990, réalisé par Tim Burton . Ce film regroupe plusieurs genres cinématographiques le fantastique, la romance et la comédie. Synopsis[] Edward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son créateur. Livré à lui-même, avec son cœur en or, son innocence et ses lames tranchantes en guise de doigts, il va être confronté à la vie dans une société dont il ne comprendra ni les codes, ni les règles, ni les droits, ni les devoirs. Mais où il découvrira certaines émotions… comme l’amour. Presque caché » à l'intérieur, Pegg trouve au pied du château un superbe jardin ou toute la végétation est taillée, sculptée avec soin; représentant des cerfs, un ptérodactyle, d'autres animaux et surtout; au milieu, une grande main ouverte. Elle pénètre dans le château, désert excepté tout un tas de machines poussiéreuses aux rouages démesurés. Le château représente l’isolement et la misère d’Edward, le château est gris, triste, abimé, pas fini, mais il renferme un somptueux jardin. C’est un lieu habité par une âme, celle d’Edward. Le château lui-même représente Edward. Dans les quelques flash-backs que Tim Burton décide de mettre en images, il nous est dévoilé les premiers souvenirs d’Edward. Ces souvenirs se déroulent tous dans le mystérieux château de son créateur, qui cherche à inventer un robot à l'apparence humaine, doté d'un organisme entièrement vivant. On le voit dans un long travelling qui balaye la "salle d'opération" un courant d'air se prend dans les pages d'un livre qui illustre les différentes étapes de la création de cette homme artificiel, la dernière page représentant un homme d'affaire classique en costume, visiblement parfaitement intégré à la société que l'on connaît ou que l'on croît connaître. Cet homme, ce n'est pas Edward, mais monsieur tout le monde ». Et Edward n'est pas monsieur tout le monde », mais l'étape qui le précède, une personne simple intelligente et innocente, sorte d'Adam juste un peu glauque, aux grands yeux noirs, qui à eux-seuls parviennent à animer ce triste visage pâle et parsemé de cicatrices. Le créateur n'a pas eu le temps d'achever sa création, il a disparu avant, la laissant avec ce qu'il a juste eu le temps de lui transmettre, livrée à elle-même. C'est à partir de ce point précis que débute le récit d'Edward aux mains d'argent. Un jour, une vendeuse de produits de beauté résidant en banlieue va faire un tour dans ce curieux château perché sur une petite colline, après tout, peut-être trouvera-t-elle un nouveau client... Elle ne croyait pas si bien tomber, puisque dans cette vieille demeure à priori abandonnée se cache, dans un coin de la salle, un jeune homme timide portant des lames à la place des doigts, mais qui s'avère strictement inoffensif. Elle décide de l'héberger chez elle, au sein même de son foyer situé au beau milieu d'un pâté de maisonnettes propres, où habitent des gens heureux et "sans histoires", dans le meilleur des mondes. Des histoires, Edward en apportera en devenant le nouveau centre d'intérêt du village ; d'abord accueilli à bras ouverts par toutes les dames de la résidence Edward, fils d'un seul père, attire toutes les femmes d'un point de vue maternel, bien qu'une dimension sexuelle soit aussi présente, qui demeurent en pleine admiration devant ses talents de sculpteur, il finira par en être chassé, accusé de voleur, de violeur et de dangereux maniaque. Seule Kim, une jeune fille blonde, belle, majestueuse, dont il tombera amoureux, le comprendra ; seule raison possible, elle débute à peine sa vie et n'est pas encore intégrée aux rouages de sa communauté. Elle laissera même tomber son petit copain, une sorte d'enfant de riches délinquant et capricieux, afin d'offrir son cœur à Edward, l'espace de quelques secondes seulement "- Serre-moi, lui dit-elle tout bas. - Je ne peux pas"', répond Edward, ne sachant quoi faire de ses mains tranchantes. Critique[] Suburbia est le lieu ou se déroule l’histoire petite bourgade paisible Suburb signifie "banlieue" en anglais; la lumière est matinale. On entend des chiens, des oiseaux qui gazouillent… Les maisons sont toutes du même type, style préfabriqué bien net bien propre aux couleurs pastel… Le voisinage arrose son jardin, retape son toit ou tond la pelouse... Burton accentuera tout au long du film l'aspect carré » au propre et au figuré de toutes ces maisons et de ses habitants on verra plus tard les maris qui sortent leur voiture du garage, tous ensemble dans un même mouvement, pour aller au travail, etc. Cette ville sort tout droit de l’imagination de Tim Burton. Il essaye d'y représenter de façon caricaturale un certain milieu de la société des années 70-80. Face à cette banlieue, le château mystérieux et fantastique de l’inventeur, semblant si repoussant vu de l’ images complètement opposées qui vont pourtant se rencontrer tout au long du film, les rôles du château hanté et de la banlieue harmonieuse sont inversés pour devenir un château harmonieux et une banlieue hantée. Tim Burton propose un conte de fée moderne qui renouvelle avec bonheur le thème traditionnel de la Belle et de la Bête. D'abord, parce qu'il crée - avec l'aide de Bo Welsh pour les décors et de Stan Winston pour les maquillages et les trucages - un univers d'une beauté, d'une poésie et d'une originalité qui nous transporte dans un ailleurs fascinant à la fois féerique et réaliste et qui enrichit, ensuite, le propos du film l'éloge de la différence et de la beauté cachée dans leur lutte contre l'intolérance et la superficialité. Car, différent, Edward Johnny Depp l'est doublement d'une part, parce que son créateur Vincent Price l'a laissé inachevé, avec des ciseaux en guise de mains ; d'autre part, parce que son âme naïve et pure le rend inadapté au monde méchant et mensonger dans lequel il va devoir vivre. Précisément, cet ensemble résidentiel de maisons aux couleurs pastel vert, bleu, jaune et rose, gaies et engageantes, dessine son futur lieu de vie doit, à l'évidence, être perçu comme le condensé symbolique de toute société. La première partie du film, qui correspond à l'accueil d'Edward, dépeint un monde assorti aux couleurs avenantes des façades. Edward, sans doute parce qu'il apporte nouveauté et fantaisie, devient la coqueluche de la résidence et est considéré comme le jardinier idéal, comme le coiffeur idéal, comme le toiletteur pour chien idéal. Mais, au-delà des apparences, ces maisons pimpantes peuvent renfermer des sentiments qui le sont moins. Et il suffit qu'Edward se méprenne sur les intentions possessives » de Joyce, la voisine, pour que ce monde idyllique se lézarde et vole en éclats les commérages et la nymphomanie, la religion et la méchanceté dessinent alors pour Edward un paysage soudainement inconnu, hostile, dont il est exclu. La compassion manifestée lors de l'accueil fait place à une haine et une vindicte implacables, comme si les façades avenantes n'étaient que trompe-l'œil et ne représentaient qu'un univers factice et mensonger. Comment ne pas noter l'inversion subtile du propos l'apparence mielleuse des résidentes dissimule la noirceur de leurs âmes alors que le physique repoussant d'Edward cache la beauté d'une âme pure. Ceux qui vivent dans le superficiel, à la surface des sentiments, triomphent, quand celui qui aime sincèrement doit s'exiler. La langue des femmes est finalement plus dangereuse que les ciseaux d'Edward ! Le regard est une notion primordiale dans Edward aux mains d’argent. En témoigne cette scène très émouvante où l'on demande à Edward dans une émission de télévision s'il a une petite amie. Edward, en guise de réponse, regarde silencieusement droit devant la caméra comme s'il regardait fixement en face Kim qui, à cet instant, regarde le poste et croise inévitablement la force du regard amoureux d'Edward. Par cet effet de miroir inédit, Burton raconte le mutisme bouleversant d'évocation d'Edward, la barrière de l'image sociale» entre les deux amants et le miroir comme antre du désir et de la confusion. La première rencontre entre Edward et Kim se joue d'ailleurs à travers un effet de miroir Kim se regarde dans la glace de sa chambre et découvre avec horreur la présence d'Edward dans son propre lit. Mais le regard le plus marquant est sans nul doute celui pétrifié de l'inventeur d'Edward lorsqu'il succombe à une attaque cardiaque. Ses yeux dénotent l'épouvante, soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un être inachevé, Edward. Ce plan d'une redoutable beauté hypnotise littéralement le spectateur et rappelle une des images du générique d'ouverture, le mouvement en spirale sur les yeux clos de l'inventeur. La morale du conte est claire Peg, sa famille et, surtout, Edward sont inadaptés à cet univers de personnages réduits à des obsessions égoïstes qui leur tiennent lieu de raisons de vivre et d'aimer. Edward, dans son refuge - le château qu'il n'aurait jamais dû quitter -, s'affaire désormais à ce pour quoi il est fait créer la neige et sculpter la glace. Bref, vivre dans la blancheur d'une pureté assortie à son âme, loin des couleurs trompeuses d'un univers humain factice, mensonger, indifférent et cruel. Une fois de plus, la différence suscite le rejet et l'intolérance. Une fois de plus, la beauté cachée est ignorée. Une fois de plus, l'artiste et l'enfant -ces deux incompris- est rejeté par la société de son temps. On n'est pas très loin des thèmes de Ed Wood. Il n'est que de souligner par ailleurs le contraste voulu entre les deux cadres du film l'un, le manoir romantique par son abandon, sa solitude et le fouillis de sa végétation, symbolise tout l'imaginaire de l'enfance, quand l'autre, l'ensemble résidentiel aux couleurs gaies, aux rues rectilignes et aux jardins parfaitement entretenus, représente le lieu de la vie sociale, de l'âge adulte utilitaire et rationnel. Le chemin qu'effectue d'abord Edward du premier au second montre assez que l'enfant doit quitter ses rêves et se frotter à la vie sociale. Mais son retour final au cadre initial du château sonne l'échec de la tentative plutôt que de se compromettre, il convient de chercher en soi ce qui est le plus authentique. La fin du film peut être perçue comme la véritable consécration d'un Edward devenu une légende éternelle qui survivra à ceux qui l'ont exclu la création artistique n'a jamais cessé d'impressionner durablement l'histoire des hommes et la postérité de l'artiste lui confère une immortalité qui survit au quotidien superficiel et éphémère. On notera in fine que le charme et la poésie de ce conte sont associés à une fantaisie et un humour toujours bien venus cette banlieue résidentielle, si simplement avenante à l'entame du film, devient, tout aussi naturellement, cet enfer final. Un Enfer qu'un Dante moderne placerait sans doute dans l'un de ses neuf cercles ! Distribution[] Johnny Depp Edward Winona Ryder Kim Boggs Dianne Wiest Peg Boggs Anthony Michael Hall Jim Kathy Baker Joyce Monroe Robert Oliveri Kevin Boggs Conchata Ferrell Helen Dick Anthony Williams Officer Allen O-Lan Jones Esmeralda Vincent Price L'inventeur d'Edward Alan Arkin Bill Boggs Susan Blommaert Tinka Linda Perry Cissi Caroline Aaron Marge Steven Brill le plongeur Fiche technique[] Titre Edward aux mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Réalisateur Tim Burton. Scénario Caroline Thompson et Tim Burton. Photographie Stefan Czapsky Musique Danny Elfman Effets spéciaux Stan Winston Costumes Colleen Atwood Producteurs Denise Di Novi et Tim Burton. Pays États-Unis Durée 105 minutes / 1h45 Dates de sortie 14 décembre 1990 États-Unis, 10 avril 1991 France Retrouvez tous les détails techniques sur la fiche IMDB

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