Cliquez ici >>> đ alexandre adler comment sera le monde de demain
Cerapport de 2021 qui envisage le monde de 2040, était trÚs guetté dans le contexte éprouvant du Covid-19. Il annonce des bouleversements, en une génération, comme aucune autre n'en a vécu jusqu'à lors dans l'histoire de l'humanité : dans le domaine du climat, de la connectivité, de la biotechnologie, de l'intelligence artificielle.
AlexandreAdler â Le Nouveau Rapport de la CIA (2020) TĂLĂCHARGER GRATUITEMENT. Annonçant avec une prĂ©cision stupĂ©fiante le monde dans lequel nous vivons â jusquâĂ la crise du coronavirus â, ce texte visionnaire nous donne Ă la fois les clefs pour comprendre et les armes pour vaincre lâadversitĂ©.
Depassage au conseil général pour présenter son dernier ouvrage, "Quand les Français faisaient l'histoire", le journaliste Alexandre Adler a
OnapprĂ©ciera lâhabiletĂ© de lâesquive qui consiste, dans le mĂȘme souffle, Ă dĂ©crĂ©dibiliser lâauteur de la critique et Ă Ă©largir le cercle de ceux qui devraient se sentir en danger face Ă lâidĂ©ologie que cache sa rĂ©flexion. Dâautres intellectuels avaient Ă©vitĂ© le dĂ©bat en le passionnant Ă lâexcĂšs, Alexandre Adler fait de mĂȘme mais cette fois en le dĂ©plaçant.
Lelivre intitulĂ© le nouveau rapport de la CIA "comment sera Le monde de demain ?" Ă©crit par Alexandre Adler. Ă©crit par Alexandre Adler. Lisez ces 2 pages, ce livre est paru en 2009 đ±đ±
Site De Rencontre Pour Senior France. Les grandes catastrophes sâaccompagnent toujours de leurs Cassandre de la douziĂšme heure et de leurs litanies de je vous lâavais bien dit ». En lâoccurrence, ce sont les recommandations YouTube, souvent taquines comme chacun le sait, qui ont exhumĂ© ces derniers jours sur de nombreuses timelines » une intervention de Bill Gates qui, il y a cinq ans, dĂ©crivait ses craintes dâune pandĂ©mie virale trĂšs semblable Ă celle que nous vivons depuis plusieurs ce qui reste ouvert et ce qui fermeCe TED talk » ces mini-confĂ©rences qui font un carton en ligne dâun peu moins de 10 minutes a Ă©tĂ© vu par prĂšs de 5 millions de personnes sur YouTube et sâintitule sobrement La prochaine Ă©pidĂ©mie ? Nous ne sommes pas prĂȘts ». Bill Gates, alors encore lâhomme le plus riche du monde, y dĂ©crit une de ses obsessions, que lâon peut retrouver dans de nombreuses interviews du philanthrope Ă la mĂȘme Ă©poque lâirruption dâune pandĂ©mie Ă laquelle lâhumanitĂ© ne serait pas prĂ©parĂ©e. Nous sommes alors en mars 2015, dans la foulĂ©e de la terrible Ă©pidĂ©mie dâEbola en Afrique de lâOuest, restĂ©e essentiellement contenue Ă trois pays grĂące Ă lâinvestissement des ONG dont suite aprĂšs la publicitĂ© Quand jâĂ©tais petit, la catastrophe dont nous avions le plus peur Ă©tait un conflit nuclĂ©aire, commence le fondateur de Microsoft. Mais si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes dans les prochaines dĂ©cennies, ce sera plus probablement un virus hautement contagieux quâune guerre. [âŠ] Nous avons investi beaucoup dans la dissuasion nuclĂ©aire, et trĂšs peu dans un systĂšme pour endiguer les Ă©pidĂ©mies. Nous ne sommes pas prĂȘts. » Le visionnage de cette vidĂ©o est susceptible d'entraĂźner un dĂ©pĂŽt de cookies de la part de l'opĂ©rateur de la plate-forme vidĂ©o vers laquelle vous serez dirigĂ©e. Compte-tenu du refus du dĂ©pĂŽt de cookies que vous avez exprimĂ©, afin de respecter votre choix, nous avons bloquĂ© la lecture de cette vidĂ©o. Si vous souhaitez continuer et lire la vidĂ©o, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. En ce qui concerne Ebola, le problĂšme Ă©tait quâil nây avait pas de systĂšme », tranche Bill Gates, qui vient de suivre la progression, via son influente fondation humanitaire, de cette Ă©pidĂ©mie qui a fait plus de 10 000 morts au Liberia, en Sierra Leone et en GuinĂ©e. Nous nâavions pas dâĂ©quipe dâĂ©pidĂ©miologistes prĂȘte Ă partir sur place, les rapports arrivaient sur papier et Ă©taient inexacts. » LâOMS, dont ce serait le rĂŽle, nâest pas armĂ©e pour le faire, en Afrique Ce nâest que le vent avant une probable tempĂȘte » Nous pourrions avoir moins de chance » Bill Gates craint alors une Ă©pidĂ©mie plus mortelle et surtout plus Ă©tendue quâEbola, quâil qualifie dâavertissement planĂ©taire. Il y a trois raisons pour lesquelles Ebola ne sâest pas propagĂ© davantage », explique le milliardaire Un travail hĂ©roĂŻque des Ă©quipes de santĂ©, qui ont Ă©vitĂ© la propagation des infections sur place [âŠ]La nature du virus, qui ne se propage pas dans lâair au moment oĂč ils deviennent contagieux, la plupart des gens sont tellement malades quâils restent clouĂ©s au lit [âŠ]Le fait quâEbola ait touchĂ© trĂšs peu de zones urbaines, ce qui relĂšve simplement de la chance. » La prochaine fois, nous pourrions avoir moins de chance », avertit Bill Gates. Imaginez un autre virus, avec lequel les gens infectĂ©s se sentiraient suffisamment en forme pour prendre lâavion ou aller au supermarchĂ©. [âŠ] Dâautres variables rendraient les choses mille fois pires par exemple, un virus capable de se propager dans lâair comme la grippe espagnole de 1918. »La suite aprĂšs la publicitĂ©Il est dĂ©sormais prouvĂ© que le Covid-19 survit trois heures en suspension dans lâair, que les symptĂŽmes peuvent mettre deux semaines Ă apparaĂźtre et que les personnes infectĂ©es peuvent ĂȘtre contagieuses mĂȘme en pĂ©riode dâincubation. Combien de temps le coronavirus survit-il dans lâair et sur les surfaces ?Certes, les avancĂ©es de la communication et de la biologie donnent des armes Ă lâhumanitĂ© pour riposter rapidement. Il nây a pas lieu de paniquer⊠Mais nous devons nous y mettre », conclut le Bill Gates de 2015, qui plaide pour un systĂšme de santĂ© mondial », avec des unitĂ©s mĂ©dicales mobiles et de rĂ©servistes. Je nâai pas un budget prĂ©cis, mais il serait minime par rapport aux dĂ©gĂąts potentiels. La Banque mondiale estime quâune Ă©pidĂ©mie mondiale de grippe diminuerait la richesse mondiale de 3 000 milliards de dollars, en plus des millions de morts. » Dans une zone comme il en existe en Chine⊠»Un petit livre Ă la couverture rouge, plus ancien que la confĂ©rence de Bill Gates, est Ă©galement rĂ©apparu sur les rĂ©seaux sociaux ces derniĂšres heures. Le Nouveau Rapport de la CIA comment sera le monde en 2025 ? », dont lâĂ©dition française est parue aux Ă©ditions Robert Laffont en 2009, est la quatriĂšme Ă©dition dâun rapport de lâagence de renseignement amĂ©ricain, qui tente rĂ©guliĂšrement de prĂ©dire lâavenir du monde dans un horizon de quinze Ă vingt ans, en pointant lâĂ©mergence de facteurs susceptibles de provoquer conflits et tensions. Dans un encart intitulĂ© le DĂ©clenchement possible dâune pandĂ©mie mondiale », les experts de la CIA y dĂ©crivent un scĂ©nario trĂšs proche de la crise du Covid-19, imaginant lâapparition dâune nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrĂȘmement contagieuse ».Le texte prĂ©voit mĂȘme dans quelle zone et dans quelles circonstances ce nouveau virus pourrait Ă©merger Si une maladie pandĂ©mique se dĂ©clare, ce sera sans doute dans une zone Ă forte densitĂ© de population, de grande proximitĂ© entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique oĂč les populations vivent au contact du bĂ©tail. »La suite aprĂšs la publicitĂ©Les pratiques dâĂ©levage Ă lâĆuvre dans ces zones sont des vecteurs de contagion virale au sein des populations animales et de transmission Ă lâhomme, soulignent les auteurs en rappelant lâexemple de la grippe H5N1. Dans un tel scĂ©nario, la maladie tarderait Ă ĂȘtre identifiĂ©e si le pays dâorigine ne disposait pas des moyens adĂ©quats pour la dĂ©tecter », redoutent les analystes. Il faudrait des semaines pour que les laboratoires fournissent des rĂ©sultats dĂ©finitifs confirmant lâexistence dâune maladie risquant de muter en pandĂ©mie. » En Chine, la baisse de la pollution va Ă©pargner plus de vies humaines que le virus en aura coĂ»tĂ© »Les premiers cas de Covid-19 ont Ă©tĂ© recensĂ©s le 31 dĂ©cembre dernier, trois semaines aprĂšs lâapparition des premiers symptĂŽmes chez des employĂ©s du marchĂ© de fruits de mer de Huanan, Ă Wuhan. LâOMS nâa dĂ©clarĂ© lâĂ©tat dâurgence sanitaire que le 30 janvier. Des tensions ne manqueraient pas dâĂ©clater »Alors, prĂ©disaient les auteurs, les Etats tenteront de contrĂŽler et limiter les mouvements de leurs populations, avec difficultĂ© et sans garantie de succĂšs. LĂ encore, la prĂ©sence de malades asymptomatiques serait un facteur aggravant en dĂ©pit de restrictions limitant les dĂ©placements internationaux, des voyageurs prĂ©sentant peu ou pas de symptĂŽmes pourraient transporter le virus sur les autres continents ».Le nombre de malades augmenterait alors de mois en mois, en lâabsence dâun vaccin efficace. Dans le pire des cas, ce sont de dix Ă plusieurs centaines de millions dâOccidentaux qui contracteraient la maladie », Ă©crit la CIA, qui prĂ©voit Ă©galement un choc Ă©conomique majeur, avec une dĂ©gradation des infrastructures vitales et des pertes Ă©conomiques Ă lâĂ©chelle mondiale ». Si le facteur pathogĂšne sâavĂ©rait particuliĂšrement virulent, un bilan humain mondial se comptant en centaines de millions de morts serait mĂȘme Ă le monde se prĂ©pare alors Ă une telle Ă©ventualitĂ©, rassure la CIA, rappelant que des centres de recherche travaillent Ă la mise au point de vaccins capables de prĂ©venir ou limiter les pandĂ©mies de grippe Un rĂ©sultat positif dans les prochaines annĂ©es rĂ©duirait le risque que reprĂ©sente une telle pandĂ©mie pour les dĂ©cennies Ă venir. »La suite aprĂšs la publicitĂ©Avec ce bĂ©mol Si une telle maladie apparaĂźt dâici Ă 2025, des tensions et des conflits internes ou transfrontaliers ne manqueront pas dâĂ©clater ».Dans la foulĂ©e de lâĂ©pidĂ©mie dâEbola de 2014-2015, le Conseil de SĂ©curitĂ© national NSC de la Maison-Blanche se dotait dâune unitĂ© de lutte contre les pandĂ©mies, dirigĂ©e par des experts mondialement reconnus. En mai 2018, lâadministration Trump supprimait cette Ă©quipe, la jugeant inutile. Vendredi 13 mars en confĂ©rence de presse, Donald Trump a rĂ©torquĂ© Ă la journaliste qui lâinterrogeait sur cette dĂ©cision que sa question Ă©tait mĂ©chante ».
Le Nouvel Observateur/France Culture. Peut-on dire aujourdâhui que lâavenir du monde et de la paix se joue au Moyen-Orient? Alexandre Je le pense tout Ă fait. Le Moyen-Orient a toujours Ă©tĂ© une rĂ©gion importante mais depuis les annĂ©es 60, il est devenu le problĂšme gĂ©opolitique numĂ©ro un de la planĂšte. A mon sens, nous avons encore franchi rĂ©cemment une Ă©tape avec lâĂ©lection iranienne, lâĂ©volution de la politique pĂ©troliĂšre, la stabilitĂ© de lâArabie saoudite et la question du conflit israĂ©lo-palestinien. Ce nâest pas un hasard si Obama a fait au Caire son premier grand discours de politique Ă©trangĂšre. Hubert Je ne dirai pas que tout lâavenir du monde se joue dans cette rĂ©gion parce que je pense que lâĂ©volution des rapports entre les principaux pĂŽles du monde multipolaire de demain â qui ne sera pas stable mais verra une compĂ©tition entre les divers pĂŽles -, commande tout le reste. Dâautre part, la question de savoir si le monde arrive ou non Ă passer dâune Ă©conomie prĂ©datrice folle Ă ce quâon appelle le dĂ©veloppement durable», est encore plus vitale, globale et grave. Mais dans la gĂ©opolitique dâaujourdâhui, ma rĂ©ponse est oui oui, les problĂšmes les plus aigus, se posent dans ce que Brzezinski appelait il y a quelques annĂ©es lâarc de crise», qui va du Proche-Orient jusquâĂ lâAsie centrale en passant par lâAfghanistan-Pakistan. Câest lĂ oĂč ça se joue et dâabord au Proche Orient. Je trouve Obama courageux dâentrer dâemblĂ©e dans le vif du sujet et dâavoir rompu avec ce que les droites israĂ©lienne et amĂ©ricaine ont prĂ©tendu depuis quinze Ă vingt ans la question palestinienne est secondaire. Il pense quâil ne pourra pas rĂ©tablir le leadership amĂ©ricain dans le monde, mĂȘme relatif, sans dĂ©passer lâantagonisme avec 1 milliard 300 millions de musulmans et donc sans se focaliser sur ce point. Ce qui ne veut pas dire quâil nây a pas toute une sĂ©rie dâautres problĂšmes accrochĂ©s en chapelet. Le 4 juin dernier, Barack Obama a prononcĂ© au Caire un discours de rĂ©conciliation Ă lâintention des musulmans. Comment ont Ă©tĂ© reçues ses invitations au rassemblement? Quel est le poids vĂ©ritable de ses mots et quels changements concrets peut-on en attendre? A. Selon lâexpression consacrĂ©e, cela allait sans dire, mais cela va mieux en le disant». Obama a trouvĂ© des mots â et pas seulement de la rhĂ©torique -, et citĂ© des versets du Coran pour sâadresser au cĆur de ces musulmans qui, dans le monde, ont le sentiment quâils sont les laissĂ©s-pour-compte de la mondialisation. Des musulmans persuadĂ©s quâon a envers eux un systĂšme de double valeur, oĂč ce qui est rĂ©servĂ© aux peuples non seulement du Nord mais mĂȘme de lâAsie, comme la Chine, leur est interdit; quâils sont les mal-aimĂ©s de cette Ă©poque. Il y a bien entendu de lâexagĂ©ration, parfois de la mauvaise foi, mais il y a un noyau indĂ©niable. Le monde musulman a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© ces derniĂšres annĂ©es par lâensemble des puissances occidentales, Russie comprise, plutĂŽt comme le problĂšme que la solution. Et tout dâun coup, Obama â Yes, we can» â a eu les mots quâil fallait pour montrer quâau fond la politique amĂ©ricaine nâĂ©tait ni cynique, ni machiavĂ©lienne, ni manipulatrice. Et il lâa fait Ă un moment oĂč se jouait en Iran lâĂ©lection prĂ©sidentielle la plus importante de toute la rĂ©gion. Comme je lâai dĂ©jĂ Ă©crit, aprĂšs la Turquie, lâIran entre dans la voie de la dĂ©mocratie. Et Obama, avec le discours du Caire et en me mettant pas de prĂ©alable Ă la nĂ©gociation avec la RĂ©publique islamique, a tout fait tout pour que les modĂ©rĂ©s et les progressistes rassemblĂ©s derriĂšre Moussavi lâemportent sur Ahmadinejad. En tout cas, on ne pourra pas lui reprocher dâavoir sabotĂ© cette insurrection de la libertĂ© dans le peuple iranien, qui est un facteur absolument essentiel. Je voudrais aussi rĂ©pondre Ă Hubert VĂ©drine sur la question de savoir si la question palestinienne est secondaire ou non. Bien entendu, elle nâest pas secondaire. Notamment pour les IsraĂ©liens et les Palestiniens. Mais mon sentiment est que souvent on traite cette question comme si rien ne sâĂ©tait jamais passĂ©; comme si lâAutoritĂ© palestinienne nâavait pas Ă©tĂ© créée par les accords dâOslo câest quand mĂȘme un quasi-Etat; comme si Yasser Arafat nâĂ©tait pas revenu sur sa terre; comme si des nĂ©gociations approfondies nâavaient pas eu lieu Ă plusieurs reprises; comme si des moments de normalitĂ© nâavaient pas Ă©tĂ© créés. Or câest ce capital sur lequel on peut faire fond. Mais je ne peux pas mâempĂȘcher de penser que la complication de la situation â mĂȘme si on voit bien les maladresses ou la mauvaise foi israĂ©lienne qui sourd de temps Ă autre -, vient pour lâessentiel non pas du peuple palestinien mais de son environnement gĂ©opolitique. Dans une vague islamiste trĂšs violente qui a dĂ©bouchĂ© sur le 11 Septembre, Yasser Arafat nâa pas cru devoir franchir le pas de la nĂ©gociation au moment oĂč celle-ci Ă©tait trĂšs largement ouverte en lâan 2000. Ensuite, bien sĂ»r les choses ont eu leur propre logique. Je suis donc dâaccord avec Hubert VĂ©drine il faut rĂ©soudre ce problĂšme, pas Ă la fin du mandat dâObama mais au dĂ©but. Mais il faut savoir que la rĂ©solution de la question israĂ©lo-palestinienne est intimement liĂ©e, par toutes sortes de fibrillations, au reste de la rĂ©gion. Et que si par exemple lâIran dâAhmadinejad, ou hier lâIrak de Saddam Hussein ont pesĂ© de tout leur poids pour empĂȘcher une solution, cela fait partie Ă©videmment de lâĂ©quation. On ne peut pas uniquement la rĂ©duire Ă un face-Ă -face israĂ©lo-palestinien. H. Je reviendrai sur la question israĂ©lo-palestinienne et les Ă©vĂ©nements des derniĂšres annĂ©es, y compris lâannĂ©e 2000, dont jâai une lecture tout Ă fait diffĂ©rente de celle dâAlexandre Adler. En revanche, je le rejoins sur le discours du Caire. Câest un discours trĂšs important. Nous savions quâObama, depuis son Ă©lection, avait lâintention il lâavait mĂȘme dit avant dâadresser un discours au monde musulman. Certains membres de son Ă©quipe le lui avaient dĂ©conseillĂ© en lui disant il ne faut pas enfermer le monde musulman dans une dĂ©finition culturaliste. Il a balayĂ© Ă juste titre cet argument, car il est clair que si lâavertissement de Huntington sur le risque de clash entre les civilisations a un sens, câest bien entre lâislam et lâOccident. Mais cette mise en garde a fait tellement peur Ă tellement de gens quâils lâont niĂ©e, par une sorte de politique de lâautruche. Il faut comprendre le discours dâObama comme un Ă©lĂ©ment fort dans un processus dâensemble. Câest un accompagnement symphonique de la politique quâil va mener au Proche-Orient, en Irak, en Iran, en Afghanistan-Pakistan, et dans lâensemble du monde arabo-musulman. Autre point dĂ©terminant il en attend un impact sur les opinions publiques de la rĂ©gion. Car câest un leader qui attache plus dâimportance, on le voit, aux opinions quâau copinage avec les dirigeants. Il sait parler aux opinions. Il lâa fait magnifiquement avec lâopinion amĂ©ricaine, lâopinion turque, lâopinion arabo-musulmane, sans doute en pensant dĂ©jĂ Ă lâopinion iranienne; comme certainement un jour il saura parler Ă lâopinion israĂ©lienne, dont une majoritĂ© accepte lâidĂ©e dâun Etat palestinien depuis maintenant des annĂ©es. La fermetĂ© de la Maison Blanche Ă lâĂ©gard du gouvernement israĂ©lien sur les implantations illĂ©gales comme sur la crĂ©ation dâun Etat palestinien, est un fait inĂ©dit dans lâhistoire des relations israĂ©lo-amĂ©ricaines. IsraĂ«l fera-t-il les frais de la nouvelle donne amĂ©ricaine au Moyen-Orient? H. Il y a depuis 1967 une opposition en IsraĂ«l entre ceux qui considĂšrent quâil ne faudra jamais lĂącher les territoires occupĂ©s pour des raisons Ă©conomiques, religieuses ou de sĂ©curitĂ©, et ceux qui considĂšrent que le peuple juif ne sâest pas dotĂ© dâun Etat pour pratiquer cette cruelle politique dâoccupation, qui ne correspond plus Ă une stratĂ©gie de sĂ©curitĂ©, et quâil faudra bien un jour accepter la solution qui passe par la crĂ©ation dâun Etat palestinien. Conclusion Ă laquelle Rabin Ă©tait arrivĂ©, et vers laquelle se dirigeait Sharon. Ăa fait maintenant longtemps que lâopinion israĂ©lienne est prĂȘte Ă accepter cette solution, mais sauf quand surgit un Itzhak Rabin, le systĂšme politico-Ă©lectoral lâentrave du fait des effets dĂ©vastateurs de son systĂšme Ă©lectoral Ă la proportionnelle intĂ©grale, qui permet Ă nâimporte quel groupe extrĂ©miste de tout bloquer ou de pratiquer du chantage o tout propos. Olmert a dit, Ă la fin de son mandat, avec une franchise que je salue ça fait quarante ans que nous employons sans cesse tous les prĂ©textes pour ne jamais faire aucune concession aux Palestiniens. Ce nâest plus possible, ça ne peut plus durer. Il faut accepter des concessions sur le plan territorial, y compris JĂ©rusalem. Et mĂȘme Barak, ministre de la DĂ©fense actuel a dit, lui aussi dans un moment de franchise on a eu bien tort de jouer le Hamas contre lâOLP. Dont acte. Les IsraĂ©liens se sont enferrĂ©s eux-mĂȘmes dans un piĂšge. Ils savent trĂšs bien que la situation est dĂ©testable pour eux-mĂȘmes sur le plan sĂ©curitaire, et abominable pour les Palestiniens. Ils ne peuvent pas sâen sortir seuls. La seule puissance au monde qui puisse les y aider, avec un mĂ©lange de fermetĂ©, dâamitiĂ© et dâengagement de sĂ©curitĂ©, câest lâAmĂ©rique. Je regrette de dire cela en tant quâancien ministre français des Affaires Ă©trangĂšres, mais câest lâĂ©vidence mĂȘme. Jâai trouvĂ© tragique que la droite israĂ©lienne â et au-delĂ â rĂ©ussisse Ă terroriser si longtemps les EuropĂ©ens qui du coup ont renoncĂ© Ă toute pression utile et toute initiative. Et jâai trouvĂ© nĂ©faste lâalignement de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine sous Bush sur cette droite israĂ©lienne qui nâavait dâautre perspective que de perpĂ©tuer le statu quo. Je trouve par contraste extraordinairement courageuse et intelligente la politique dâObama, qui se saisit dâemblĂ©e du sujet sans attendre son deuxiĂšme mandat pour essayer de rĂ©soudre ce problĂšme si dangereux. Il me semble aussi quâil y a un dĂ©but dâĂ©volution, au sein de la communautĂ© juive amĂ©ricaine, peut ĂȘtre Ă©galement de la communautĂ© juive française et dans lâintelligentsia juive mondiale par rapport au conflit. Quâil y a un consensus pour dire oui, maintenant il faut bouger. A condition bien sĂ»r que la sĂ©curitĂ© dâIsraĂ«l soit clairement garantie et surgarantie». Si un prĂ©sident amĂ©ricain arrive Ă parrainer une solution juste entre IsraĂ©liens et Palestiniens, il jouira dâun prestige immense, son pays avec lui, dans le monde arabo-musulman et lâEurope en profitera. Cela sera le coup le plus terrible portĂ© aux extrĂ©mistes. Mais il va se heurter Ă des obstacles Ă©normes. Parce quâau fond, beaucoup de forces Ă©taient trĂšs Ă lâaise avec la politique de Bush il nây avait pas que la droite israĂ©lienne, il y avait aussi les rĂ©gimes iraniens, le Hamas, le Hezbollah, les extrĂ©mistes de toutes sortes qui prospĂ©raient face Ă cet Occident manichĂ©en, commode repoussoir pour leur propagande. Ils sont maintenant dĂ©stabilisĂ©s par la politique dâObama dâoĂč des rĂ©actions Ă prĂ©voir. On voit dĂ©jĂ les problĂšmes en IsraĂ«l, en Iran, mais Obama sera patient et tenace. Pourtant les derniĂšres Ă©lections israĂ©liennes donnent plutĂŽt le sentiment inverse. A. Les derniĂšres Ă©lections israĂ©liennes sont complexes. Parce que le parti parvenu en tĂȘte, Kadima, a pris nettement position, avec Olmert et Tzipi Livni, pour la crĂ©ation de cet Etat palestinien. Et devant lâeffondrement de la vieille idĂ©ologie socialiste, câest en fait Kadima, un parti de centre-gauche aujourdâhui dont Shimon Peres est adhĂ©rent encore en thĂ©orie, qui regroupe, avec le Parti travailliste, avec lâextrĂȘme gauche israĂ©lienne et les Arabes dâIsraĂ«l qui sont 20 % de la population, une majoritĂ© potentielle. Or cette majoritĂ© nâest pas une majoritĂ© politique. Mais il nâen reste pas moins quâun homme aujourdâhui a la responsabilitĂ© de changer, de bouger câest Bibi Netanyahu. Netanyahu, en effet, est un homme dâune trĂšs grande complexitĂ©, parce quâil symbolise la vĂ©ritable Ă©volution de lâopinion israĂ©lienne. La gauche israĂ©lienne, depuis longtemps, avec Itzhak Rabin, Ă©tait dâaccord pour crĂ©er cet Etat palestinien. Je dirais mĂȘme quâelle lâĂ©tait bien avant, puisque Ben Gourion pensait quâil fallait rendre ces territoires avant sa mort, donc dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1970. Mais ce qui est intĂ©ressant, câest de voir comment Tzipi Livni et Ehud Olmert, qui viennent du cĆur du nationalisme intransigeant, du Erout de Begin, ont fait ce chemin. Sharon, qui venait de la gauche mais qui ensuite a incarnĂ© lâesprit militaire israĂ©lien, avait fait ce mĂȘme chemin. Et Netanyahu ne lâa pas encore fait, mais il est trĂšs embarrassĂ©. Dâabord parce quâil est de culture amĂ©ricaine. Il a Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de Harvard, il a vĂ©cu adolescent aux Etats-Unis, il connaĂźt lâAmĂ©rique. Et pour lui, Ă©motionnellement, le fait de faire un bras de fer avec les AmĂ©ricains ne lui convient absolument pas. Yitzhak Shamir Ă©tait un vieil agent soviĂ©tique qui Ă©tait revenu Ă ses amours pour Moscou Ă la fin de sa vie. Lui, les AmĂ©ricains, ça ne lâimpressionnait pas. Netanyahu, oui. Mais il doit rompre avec le credo de son pĂšre, qui est un homme influent, important, un intellectuel fanatique; de sa mĂšre, qui lui a dĂ©jĂ dit, lorsquâil a abandonnĂ© Hebron, quâil reniait son frĂšre aĂźnĂ©, qui Ă©tait dans les commandos israĂ©liens, et qui est mort pour IsraĂ«l. Câest beaucoup plus encore quâune rupture politique, câest une rupture Ă©motionnelle, et nâest pas le gĂ©nĂ©ral de Gaulle qui veut. Beaucoup de gens lâestiment en IsraĂ«l pour son passage au ministĂšre des Finances. Il apparaĂźt comme un homme rationnel, ouvert. Je lui ai parlĂ© une fois dans ma vie. Il Ă©tait passionnĂ© par Singapour. Il avait Ă©tudiĂ© avec soin le cas de ce mini-Etat, qui avait tirĂ© son Ă©pingle du jeu entre ses deux grands voisins lâIndonĂ©sie et la Malaisie. Câest pour cela quâil parle toujours dâune solution Ă©conomique» pour la question palestinienne, mais elle nâest pas rĂ©aliste sans lâEtat palestinien. Il doit maintenant franchir le Rubicon. Sâil ne le franchit pas, il est condamnĂ© par lâhistoire. Parce que lâEtat dâIsraĂ«l Ă©tant ce quâil est ne va pas maintenant jouer lâintransigeance vis-Ă -vis des Etats-Unis. Câest impensable. Ce qui se passe aussi â Hubert VĂ©drine lâa trĂšs finement remarquĂ© -, câest une OPA amicale de la diaspora. Les finances israĂ©liennes sont dĂ©jĂ entre les mains de Stanley Fischer, lâancien directeur adjoint du Fonds monĂ©taire international, qui apprend Ă ses heures lâhĂ©breu, mais pas tant que ça. Et puis, jâai lâimpression quâil y a un second Premier ministre dâIsraĂ«l aujourdâhui qui, aux cĂŽtĂ©s dâObama, commence Ă dire les choses câest Rahm Emanuel. Le fait que le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Maison-Blanche ait la double nationalitĂ© israĂ©lienne et amĂ©ricaine, quâil ait servi dans lâarmĂ©e israĂ©lienne le rend insoupçonnable aux yeux de lâopinion israĂ©lienne lorsquâil exige, en tapant du poing sur la table, parfois plus Ă©nergiquement quâObama lui-mĂȘme, la crĂ©ation de lâEtat palestinien. Je ne suis pas si pessimiste que ça, parce que de beaucoup dâendroits du Proche-Orient nous parviennent des signaux positifs du Liban, dont lâĂ©lection a permis dâendiguer lâinfluence du Hezbollah; de lâIrak, oĂč la pacification manifestement avance; et de lâIran, oĂč on a vu lâampleur du mouvement rĂ©formateur derriĂšre Moussavi et le sursaut de la sociĂ©tĂ© civile. Obama est trĂšs ferme sur lâexigence dâarrĂȘt complet de la colonisation des territoires occupĂ©s. Peut-il ĂȘtre entendu?A. La croissance naturelle dâimplantations nâa aucun sens. Comment ignorer que la crĂ©ation dâun Etat palestinien implique lâĂ©vacuation dâun bon tiers des habitants des colonies. H. Jâai tendance Ă penser que le jour oĂč les IsraĂ©liens se seront collectivement convaincus que la solution est lĂ , avec des garanties de sĂ©curitĂ© amĂ©ricaines renforcĂ©es, ils iront au bout du processus; y compris avec les colons mĂȘme si une minoritĂ© dâentre eux est prĂȘte Ă tout pour ne pas Ă©vacuer, mĂȘme si une petite partie dâentre eux créée une sorte dâOAS⊠A. Nous avons connu ça Ă la fin de la guerre dâAlgĂ©rie. H. Mais finalement, sâil fallait faire un pari, je pense que les IsraĂ©liens arriveront bon grĂ© mal grĂ© Ă la fin des fins, Ă maĂźtriser tout ça. Propos recueillis par Gilles Anquetil et François Armanet
Dans Lâavenir, câest demain ! 27 propositions pour 2035 » Editions Autrement, 453 pages, une brochette dâexperts des philosophes, un expert en gĂ©opolitique, un mĂ©decin cancĂ©rologue, un chercheur en neurosciences, un Ă©conomiste, un entrepreneur, un ancien commandant du GIGN, un ancien diplomate russe etc., etc. donnent leur vision du monde Ă venir et leurs propositions Ă mettre en Ćuvre dĂšs demain. Nourrir le monde, sortir de la dette et le couple en 2035...Au sommaire de cet ouvrage collectif, on trouve par exemple des thĂšmes aussi variĂ©s que comment nourrir le monde », rĂ©industrialiser la France, le nouveau modĂšle d'entreprise, la dette est une drogue, comment en sortir?», apprendre autrement ou encore le couple en 2035, mode dâemploi ». Il vient dâĂȘtre publiĂ© le 20 janvier par le Cera, ce club dâentrepreneurs vendĂ©ens connu pour ses confĂ©rences-dĂ©bats organisĂ©es rĂ©guliĂšrement Ă Pouzauges et Ă La Roche-sur-Yon, et qui se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un vĂ©ritable think tank. Figures vendĂ©ennes et nationales Parmi la trentaine de contributions publiĂ©es figurent notamment celles de nombreuses personnalitĂ©s nationales Corinne Lepage, avocate et ancienne ministre de lâenvironnement, le physicien et philosophe Marc HalĂ©vy, le journaliste Alexandre Adler, lâenseignant-chercheur en neurosciences Idriss Aberkane, AndrĂ©-Yves Portnoff, un docteur Ăšs sciences et prospectiviste⊠Mais aussi de personnalitĂ©s vendĂ©ennes, notamment du prĂ©sident dâhonneur de Fleury Michon Yves Gonnord, coauteur de lâavant-propos, ou de lâĂ©lu local et ancien prĂ©sident de la FNSEA et de la FAO, Luc Guyau. TĂ©l. 02 51 66 59 00
Annonçant avec une prĂ©cision stupĂ©fiante le monde dans lequel nous vivons â jusqu'Ă la crise du coronavirus â, ce texte visionnaire nous donne Ă la fois les clefs pour comprendre et les armes pour vaincre l'adversitĂ©." Avec une crise financiĂšre sans prĂ©cĂ©dent, au moins de puis 1929, un rĂ©chauffement de la planĂšte unanimement constatĂ©, la crainte de bouleversements bio-politiques, dans des domaines aussi variĂ©s que l'eau, l'Ă©nergie, l'agriculture ou mĂȘme les Ă©pidĂ©mies, notre monde actuel n'incite pas toujours Ă l'optimisme bĂ©at. Pourtant, une prospective plus approfondie et moins terrorisĂ©e nous ouvre de nombreuses pistes, par lesquelles l'HumanitĂ© du XXIe siĂšcle devrait quand mĂȘme parvenir Ă dĂ©gager des solutions. Il s'agira surtout de rĂ©duire la part guerriĂšre de notre gĂ©opolitique au bĂ©nĂ©fice des Ă©changes, de l'innovation technologique ainsi que du dĂ©veloppement durable. Ces sont ces prospectives Ă court et Ă moyen terme qu'explorent Ă nouveau les spĂ©cialistes du renseignement amĂ©ricain. Les experts qui ont travaillĂ© sur ce rapport pendant plusieurs annĂ©es et ont cette fois Ă©tendu considĂ©rablement le champ de leurs investigations, fournissent au prĂ©sident Obama une sorte de viatique pour entreprendre le changement planĂ©taire que tout le monde attend. " Alexandre AdlerTerrorisme en retrait, glissement du pouvoir Ă©conomique de l'Occident Ă l'Orient, pĂ©nurie d'eau, dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies... Une fois de plus un document passionnant qui nous Ă©claire sur le monde qui nous attend dans les prochaines dĂ©cennies, et oĂč surtout, pour la premiĂšre fois, les amĂ©ricains reconnaissent qu'ils ne seront plus les maĂźtres du monde ! Dans sa prĂ©sentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers gĂ©opolitiques actuels et suggĂšre quelques moyens de les prĂ©venir, pendant qu'il est encore temps.
Les banlieues françaises sont en passe de devenir des terres dâIslam » et de nombreux musulmans français y aspirent, selon lâhistorien Alexandre Adler, qui sâinquiĂšte de lâauto-administration musulmane contre lâEtat » dans les quartiers Alexandre Adler, les violences en banlieue ne sâexpliquent pas seulement par des problĂšmes sociaux, mais il existe selon lui une conception du territoire propre Ă lâIslam » Il y a lâidĂ©e dans la doctrine musulmane la plus traditionnelle quâil existe une terre de lâislam. LĂ oĂč lâIslam sâest rĂ©pandu, lĂ oĂč les peuples lâont acceptĂ© cette terre est dĂ©sormais islamique », a-t-il expliquĂ© lors dâune interview sur France lui, la situation des banlieues françaises est comparable Ă celles des rĂ©gions musulmanes de lâInde qui ont fini par faire sĂ©cession et devenir le Pakistan et le Bangladesh. C »est un peu ce qui se passe quand les quartiers essayent au fond de sâauto-administrer contre le pouvoir dâEtat. Câest une terre de lâIslam et Ă un moment donnĂ© effectivement, la RĂ©publique nây pĂ©nĂ©trera plus », a-t-il Adler a enfin conclu en relatant une anecdotique arrivĂ©e Ă Martine Aubry. La maire de Lille se rendait Ă Roubaix, dans un quartier Ă 90% musulman et lâImam lâa accueilli dâun bienvenue chez nous qui malgrĂ© toute la tolĂ©rance de Martine Aubry dans ce domaine ne lui convenait pas ».
alexandre adler comment sera le monde de demain